Noël, une tradition ancestrale

Noël est une fête célébrée le 25 décembre.
C’est un jour de fête très important, car il est synonyme de bonne humeur et de festivité en famille. Mais d’où viennent ces traditions de cadeaux, de sapins, de bûches ? Et le père Noël, qui est-il vraiment ?

Une fête qui rassemble

Noël est une grande fête familiale, un moment privilégié pour se rassembler en famille, toutes générations confondues. Cette journée, chargée d’ondes positives, crée des souvenirs communs et entretient ce sentiment d’appartenance à une famille.

Chacun trouve, à sa manière, cette façon de construire ce lien : partager un repas, une veillée, écouter des histoires, se réunir autour de la crèche.
Avec la place grandissante de l’enfant dans la famille, le jour de Noël est devenu le jour des enfants : une nuit magique où les désirs des plus petits sont réalisés, pour le plus grand bonheur des adultes.

Les cadeaux

C’est au 12ème siècle, que la tradition de Saint-Nicolas est apparue. L’évêque avait pour mission d’apporter des présents à tous les enfants sages dans la nuit du 5 au 6 décembre.
Fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolat, ou encore pain d’épices étaient distribués.

Au XIXe siècle, les enfants recevaient des oranges, ce qui représentait la prospérité à l’époque. Les oranges étaient encore un fruit rare et donc cher.
Jusqu’au XXe siècle, avec l’avènement de la société de consommation, les simples gourmandises sont devenues progressivement des jouets.

Vers 1950, les grands magasins parisiens suivent le modèle américain en encourageant l’achat de jouets pour enfants à travers des vitrines et grâce à diverses actions promotionnelles menées avant le 25 décembre.

Le sapin

Il est difficile de dater exactement de quand la tradition de l’arbre de Noël remonte, mais une chose est certaine, l’arbre de Noël n’est pas dérivé de fêtes religieuses, mais de rituels païens.
Avant Noël, l’un des rituels pour célébrer le solstice d’hiver était de décorer un arbre, symbole de vie et de renouveau.
Par conséquent, avant que le christianisme ne l’absorbe, nous avons trouvé ce symbole d’arbre dans le monde antique et médiéval.

En France, la première apparition du sapin de Noël dans le registre communal remonte à 1521, dans un village d’Alsace.
Après la guerre de 1870, cette tradition s’est répandue dans tout le pays en raison de l’immigration d’Alsace-Lorraine.

Le père Noël

Ce n’est qu’au XIXe siècle que le Père Noël tel que nous le connaissons est apparu dans notre folklore. Avant l’arrivée du Père Noël, c’était la Saint-Nicolas, qui était fêtée le 6 décembre, qui remplissait le rôle de cadeau ! En effet, le saint patron des enfants récompensait traditionnellement les bons enfants en distribuant des friandises et des jouets.

Le rouge et le vert ont longtemps fait débat concernant le costume de Santa Claus, mais c’est finalement le rouge qui a été adopté.
Les grandes entreprises européennes et américaines ont rapidement compris l’intérêt publicitaire de ce personnage attachant, le Père Noël fut donc utilisé dans de nombreuses campagnes publicitaires tels que Michelin et Coca-Cola.

En Europe, pendant la Première Guerre mondiale, le Père Noël s’est imposé comme un symbole des vacances de Noël. Cependant, il n’a pas réussi à remplacer Saint-Nicolas, qui continua à être chaleureusement accueilli, notamment en Belgique et dans l’est de la France. C’est pourquoi, en France, ces deux personnages sont célébrés parallèlement, et la plupart des gens n’établissent pas leur relation.

Les bûches

La bûche est également associée aux cérémonies païennes pour célébrer le solstice d’hiver. Durant cette période, pour célébrer la renaissance du soleil, les bûches étaient brûlées.

Au Moyen-Âge, la tradition voulait que les familles se réunissent la veille de Noël, près de la cheminée, où la bûche devait brûler aussi longtemps que possible. La tradition voulait que la bûche provient d’un arbre fruitier, pour assurer une bonne récolte l’année suivante.

Les cendres sont conservées pour protéger la maison. On dit qu’ils ont la propriété de protéger les foyers de la foudre et des démons.

Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que la bûche glacée est devenue un dessert célèbre grâce aux talents des pâtissiers français et des différents traiteurs, comme Lebot.

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